Le blog eco

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vendredi 4 septembre 2009

La variation des stocks

La variation des stocks est la différence de la valeur des stocks en fin d’années et la valeur des stocks en début d’année.

Les stocks comprennent tous les biens, autres que les biens d’équipement, détenus à un moment donné par les unités de production.

Si la variation de stocks est positive, elle représente une valeur nette accumulée et correspond à un investissement en stocks.

Si la variation de stocks est négative, elle représente un déstockage ou désinvestissement en stocks.
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La formation brute du capital fixe (FBCF)

La FBCF : la valeur des biens durables acquis par les unités de production pour être utilisés pendant au moins un an dans le processus de production.

La FBCF comprend essentiellement des bâtiments, des logements, des machines, de l’outillage, du matériel de transport, etc.

La FBCF des ménages ne concerne pas l’achat de logements ; les achats des autres biens durables par les ménages (hors entrepreneurs individuels) sont comptabilisés dans la consommation finale.
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L'investissement

Dans la Comptabilité Nationale, l’investissement se décompose en :
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La consommation intermédiaire

La consommation intermédiaire concerne les produits marchands, autres que les biens d’équipement, utilisés dans le processus de production d’un bien final, il s’agit des biens d’intermédiaire ; ils sont entièrement inclus dans le bien final produit.

Ainsi, le papier (bien intermédiaire) est complètement incorporé au livre.
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La consommation du capital fixe (ou amortissement économique)

La consommation du capital fixe est la consommation productive des biens satisfaisant un besoin par l’intermédiaire d’un bien final dans lequel ils sont partiellement inclus, et dont la durée de vie dépasse la durée du processus de production.

Ces biens peuvent servir dans la production de plusieurs biens finals : ce sont les biens d’équipement (ou biens de capital fixe).

Par exemple : la fabrication d’un livre (bien final) nécessite, entre autres, une machine imprimante (bien d’équipement) : on considère que la machine est partiellement incorporée au livre.
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La dépense de consommation finale des administrations publiques

La dépense de consommation finale des administrations publiques est égale à la somme de leurs dépenses de consommation effective et individuelle.
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La dépense de consommation individuelle des administrations publiques

La dépense de consommation individuelle des administrations publiques est composée des produits consommés par les ménages (l’ensemble des transferts sociaux versés aux ménages par les administrations publiques et par les institutions sans but lucratif au service des ménages).
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La dépense de consommation effective des administrations publiques

La dépense de consommation effective ou collective des administrations publiques est celle qui bénéficie à l’ensemble de la société (dépenses pour la justice, la sécurité, la défense, etc.
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La consommation finale effective des ménages

La consommation finale effective des ménages est égale à la somme de leurs dépenses de consommation finale et de l’ensemble des dépenses supportées par la collectivité, c'est-à-dire à la charge des administrations publiques pour une très grande part, et des institutions sans but lucratif au service des ménages pour une faible part (prestations sociales en nature et transferts de biens et services non marchands individuels qui concernent notamment l’éducation, quasi gratuite, et la santé dont une grande partie des dépenses est remboursée).

Notons que la consommation finale effective des ménages est supérieure à leur dépense de consommation finale.
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La dépense de consommation finale des ménages

La dépense de consommation finale des ménages est égale à la valeur de leurs dépenses en produits de consommation (biens alimentaires, biens durables) et elle comprend, par exemple : la part des dépenses de santé ou d’éducation qu’ils supportent.
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La consommation finale

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La consommation

La consommation se définit comme la disparition des biens ou des services.

Ainsi, on peut distinguer 3 catégories de consommation :
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dimanche 30 août 2009

La production non marchande

La production non marchande concerne exclusivement les services non marchands fournis par les administrations publiques (enseignement, police, santé…) à l’ensemble de la collectivité à titre gratuit ou à un prix « économiquement non significatif » (c'est-à-dire à un prix qui couvre moins de 50% des coûts de production).
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La production pour emploi final propre

La production pour emploi final propre, concerne les biens ou services qu’une unité institutionnelle (essentiellement les ménages) produit et conservé pour sa consommation finale ou sa formation brute de capital fixe.

(Par exemple, lorsque des ménages occupent le logement dont ils sont propriétaires, on mesure leur production par les loyers imputés, c'est-à-dire les loyers pratiqués sur le marché de l’immobilier pour des logements de même type. Cette production n’est pas marchande).
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La production marchande

La production marchande est la production écoulée ou destinée à être écoulée sur le marché. Elle comprend principalement :

Les produits vendus à un prix « économiquement significatif » (c'est-à-dire un prix qui couvre plus de la moitié des coûts de production) ;
Les produits livrés à un autre établissement de la même société pour sa consommation intermédiaire ;
Les produits troqués, …etc.

Cette production est évaluée au prix de base : c’est la recette effective du producteur par unité produite, c'est-à-dire le montant reçu de l’acheteur pour chaque unité du produit, diminué des impôts sur les produits et augmenté des subventions sur les produits (les frais de transport sont exclus du prix de base).
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La production

La production est l’activité qui combine les ressources en main d’œuvre, capital et biens et services, pour fabriquer des biens ou fournir des services.

Elle se décompose en trois parties :

La production marchande ;
La production pour emploi final propre ;
et la production non marchande.
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Les opréations sur produits

Elles retracent l’origine des produits, c'est-à-dire des biens et services (Ressources) et leurs différentes utilisations (Emplois).

Les ressources de la nation en produits sont :

La production (P) ;
Les importations (M), qui incluent les flux des biens et services en provenance du reste du monde.

Les emplois de la nation en produits sont :

La consommation finale (CF) ;
La consommation intermédiaire (CI) ;
La formation brute du capital fixe (FBCF) ;
La variation des stocks (∆S) ;
Les exportations (X).
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Les opérations économiques

La totalité des opérations qu’effectuent les agents économiques sont regroupées en trois grands postes :

Les opérations sur produits (biens et services) ;
Les opérations de répartition ;
Les opérations financières.
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jeudi 27 août 2009

La représentation comptable du circuit économique simplifié

La représentation comptable peut substituer à la représentation sagittale (graphique).
Les diverses opérations sont enregistrées dans des comptes appelés comptes en T :
A tout agent est associé un compte ;
On porte en ressources (R sur la partie droite) les opérations correspondant à des entrées de monnaie ;
On porte en emplois (E sur la partie gauche) les opérations donnant lieu à des sorties de monnaie ;
Le solde, généralement porté en emplois, assure l’équilibre de présentation du compte, c'est-à-dire l’égalité des ressources et des emplois (il est calculé en faisant : ressources-emplois) ;
Si les ressources sont supérieures aux emplois, il apparaît une capacité de financement chez l’agent et le solde est précédé du signe + ;
Si les ressources sont inférieures aux emplois, il apparaît un besoin de financement chez l’agent et le solde est précédé du signe - ;
Dans l’exemple précédent, on a supposé que les ménages consomment (C) tout leur revenu et que les entreprises versent sous forme de salaires les revenus de la production (Y), on a donc :

Remarques :
Le solde étant ici nul, puisque Y=C sont les seules opérations envisagées, il n’est pas nécessaire de le faire figurer dans les comptes en T.
Lorsque, pour une raison quelconque, l’équilibre du circuit n’est pas assuré, il convient de rétablir l’équilibre en ayant recours aux variations de stocks (Biens produits antérieurement et non vendus par exemple) :
-Si C > Y, on est amené à puiser sur des stocks antérieurs d’où une variation de stocks négative : ∆S < 0 (elle comble la différence constatée entre C et Y).
-Si C < Y, c'est l'inverse et l'équilibre des flux est assuré par une augmentation des stocks (∆S > 0).
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dimanche 15 mars 2009

Le circuit économique simplifié


On peut représenter l’ensemble complexe de relations entre agents économiques de façon simplifiée en posant les hypothèses suivantes :

On considère que les ménages et les entreprises :
o Les entreprises ne produisent que des biens de consommation finale.
o Les ménages n’épargnent pas.
Sous ces hypothèses, le circuit économique est représenté par le croisement de flux de biens et services et de flux monétaires, comme le met en évidence la figure.
Les ménages louent des services de leur travail aux entreprises et perçoivent en contrepartie une masse salariale égale à la valeur de production réalisée.
Toute la production est vendue et il n’y a pas de constitution de stocks non désirés, dans la mesure où les ménages dépensent tout leur revenu en achat des biens de consommation produits.




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vendredi 13 mars 2009

Le circuit économique

L’intérêt de représenter l’économie sous la forme d’un circuit est double :

.Cela permet tout d’abord de construire un système intégré de comptes nationaux dans la mesure où toute dépense d’un agent économique est un revenu pour un autre agent.


.Cela permet ensuite de construire des représentations modélisées de ce circuit, susceptibles d’être raccordées aux chiffres ainsi obtenus afin de mettre en œuvre les travaux de prévision nécessaires pour guider l’action publique en matière économique.
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jeudi 12 mars 2009

Unités institutionnelles : Fonctions et ressources

Pour caractériser le comportement des unités résidentes, il faut déterminer leur fonction économique principale et leurs ressources principales ; c’est ainsi que l’on distingue cinq secteurs institutionnels.

1- Les sociétés non financières
Fonction principale : Produire des biens et des services marchands non financiers destinés à la vente.
Ressources pr
incipales : Montant de la vente.

2- Les sociétés financières
Fonction principale : Financer, c'est-à-dire collecter, transformer et répartir des disponibilités financières, ou gérer ces moyens de financement.
Ressources principales : Fonds provenant des engagements financiers contractés (dépôts à vue, obligations…).

3- Les administrations publiques
Fonction princ
ipale : Produire des services non marchands destinés à la collectivité et effectuer des opérations de redistribution du revenu et des richesses nationales (patrimoine).
Ressources principales : Prélèvements obligatoires (impôts, cotisations sociales obligatoires) effectués sur les autres secteurs et reçus directement ou indirectement.

4- Les ménages (y compris entreprises individuelles)
Fonction principale : Consommer, et en tant qu’entrepreneurs individuels, produire des biens et des services marchands non financiers.
Ressources principales : Rémunération des facteurs de production, transferts effectués par les autres secteurs, produits de la vente.

5- Les institutions sans but lucratif au service des ménages
Fonction principale : Produire des services non marchands réservés à des groupes particuliers de ménages et/ou produire sans but lucratif des services marchands destinés aux ménages.
Ressources principales : Contributions volontaires effectuées par les ménages et, éventuellement, vente des services marchands.

6- L
e reste du monde
Le reste du monde ne constitue pas un véritable secteur institutionnel, il s’agit, en fait, de la dénomination commune d’un ensemble de comptes retraçant les flux entre les unités résidentes (économie nationale) et les unités non résidentes.
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dimanche 8 mars 2009

Les unités institutionnelles

L’économie nationale est caractérisée par le critère de résidence. Par suite, l’économie nationale est l’ensemble des unités institutionnelles résidentes, c'est-à-dire celles qui ont un centre d’intérêt sur le territoire économique.

Une unité est résidente si elle effectue pendant au moins un an des opérations économiques sur le territoire économique.

Les unités résidentes qui présentent un comportement analogue constitue un secteur institutionnel.

Les unités non résidentes sont classées dans le Reste du Monde qui ne constitue pas en soi un véritable secteur institutionnel ; il retrace les flux qui s’établissent entre les résidents et les non résidents.

On distingue 5 unités institutionnelles (ou secteurs institutionnels) : les sociétés non financières (SNF), les sociétés financières (SF), les administrations publiques (APU), les ménages et les institutions sans bute lucratif au service des ménages (ISBLSM).
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samedi 7 mars 2009

Les principales théories économiques

Les différentes écoles de pensée économique, ainsi que leurs nombreux courants peuvent se résumer très schématiquement en :

École classique ou néo-classique ;
École Keynésienne.
  • L’école classique ou néo-classique
Les économistes « classiques » ou « néo-classiques » accordent une importance capitale aux mécanismes de marché, c'est-à-dire à la réalisation de l’équilibre automatique et spontané par des mouvements de prix.

Par suite, les interventions de l’État se limitent essentiellement à veiller au maintien de la concurrence garantissant ainsi un bon fonctionnement du marché.
  • L’école Keynésienne
Les économistes « Keynésiens » ont une perception plus globale « macroéconomique » de l’économie et pensent qu’en raison de la rigidité des prix à court terme, les ajustements se réalisent par des variations de quantités (production, emploi).

Aussi, la présence de l’État dans la vie économique est non seulement légitime, mais elle doit être très active dans la mise en œuvre des modes d’action et d’intervention sur la demande globale.
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Le circuit économique et la comptabilité nationale

L’activité économique globale est décrite et analysée à l’aide d’un circuit économique qui permet de mettre en évidence les flux réels ou monétaires qui s’établissent entre les différentes unités, ainsi que la nature des opérations effectuées.

L’analyse d’un circuit économique se fait dans le cadre de la Comptabilité Nationale.

La Comptabilité Nationale est une présentation globale des flux économiques et financiers représentatifs de l’activité économique, d’une part, et du patrimoine économique du Maroc, d’autre part. Cette description s’établit dans un cadre comptable rigoureux sous la forme de tableaux chiffrés.

Ces flux économiques et financiers, permettent d’interpréter quantitativement le passé économique récent de l’économie nationale à l’aide des grandeurs globales que sont les agrégats.

En permettant d’apprécier les résultats d’une politique économique, les Comptes Nationaux constituent un instrument essentiel dans la préparation des décisions publiques (notamment le budget de l’État) : leur contribution dans l’élaboration des budgets économiques prévisionnels est fondamentale.

Par ailleurs, le poids de l’État en tant que décideur de la politique économique, varie en fonction des théories économiques en vigueur.
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jeudi 26 février 2009

Les opérations économiques entre les agents

L’activité économique, dont la mesure est synthétisée par les agrégats, a pour but de satisfaire tous les besoins des agents économiques, par l’intermédiaire des biens économiques.
  • Les agents économiques et les biens économiques
Les agents économiques sont des personnes physiques ou morales qui constituent des centres autonomes de décisions économiques.

Quant aux biens économiques, ils concernent soit des biens naturels en principe gratuits (air, soleil, espaces verts…) soit des biens produits à partir de combinaisons de facteurs de production (travail, capital, ressources naturelles…)
Une typologie couramment utilisée distingue les biens proprement dits qui sont des objets matériels des services qui sont des produits immatériels comme les services de médecine, le commerce ou les services d’éducation par exemple.
  • Les opérations économiques
Les agents économiques effectuent entre eux des opérations économiques telles que la production, la consommation ou l’investissement, et l’activité économique globale est le résultat de ce système complexe d’échanges, mesuré par les agrégats.

L’agrégation des agents économiques individuels en groupes homogènes (consommation des ménages, investissement des entreprises…) pose des problèmes techniques difficiles, car les comportements collectifs des agents ne sont pas équivalents à la simple « addition » des comportements individuels.
Par exemple, il peut exister au sein d’une même catégorie d’agents, des délais de réaction différents face à une prise de décision.
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Les objectifs de la Macroéconomie

La macroéconomie étudie le comportement des groupes économiques et s’intéresse à l’évaluation quantitative, l’analyse et la gestion des grandes masses économiques et financières appelées agrégats.

Par leurs interventions dans la marche de l’économie, ce sont les administrations publiques et notamment l’État qui jouent un rôle prépondérant en matière de gestion macroéconomique.
La macroéconomie a deux objectifs complémentaires qui concernent l’analyse économique d’une part, et la politique économique d’autre part.
  • L’analyse économique
L’analyse économique consiste à expliquer les raisons qui permettent à une économie nationale d’atteindre un niveau d’équilibre (c'est-à-dire de déterminer la valeur du revenu national d’équilibre), et d’examiner si l’équilibre atteint correspond au plein emploi des facteurs de production.
Le déséquilibre économique se manifeste essentiellement par l’inflation, le chômage et le déséquilibre (excédent ou déficit) des paiements extérieurs.
Les méthodes d’analyse économique s’appuient sur des modèles théoriques d’analyse et des observations statistiques de certaines grandeurs synthétiques (agrégats).
Ainsi, l’analyse macroéconomique tente d’expliquer les fluctuations de la production nationale ou l’évolution des prix, par exemple.
  • La politique économique
La politique économique concerne l’action économique qui permet, le cas échéant, d’infléchir une évolution économique jugée non souhaitable au regard aux objectifs choisis.
Ainsi, l’action économique consiste :
1. A décider des moyens à mettre en œuvre pour un retour à l’équilibre ou, plus généralement, pour réaliser un certain nombre d’objectifs que les pouvoirs publics se sont assignés ;
2. A mesurer les conséquences des différentes décisions possibles de politique économique (politique budgétaire, politique monétaire…) sur la production, le commerce extérieur, l’emploi ou l’inflation, c'est-à-dire, sur l’activité économique dans son ensemble.

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